Les métiers qui vont disparaître dans une EBR : Le transport et la logistique, La Poste

Dans une EBR, les ressources ne circulent pas en recherchant l’optimisation financière, mais en recherchant l’optimisation des ressources. Si une tomate ou un brocoli peuvent être produits localement, il n’y aurait aucune raison de les faire venir d’Espagne. Il en serait ainsi de la totalité des biens dans une société d’accès basée sur les ressources. En plus d’un retour à une production agricole et industrielle localisée, l’utilisation de moyens de transports efficients et les moins polluants possibles sera l’objectif à atteindre. En France en 2019, le coût du transport est de 402 milliards d’euros soit environ 18% du PIB. 70 % de ces dépenses vont à la route alors que seulement 10% vont en train. On pourra économiser énormément en changeant pour un système de transport ferroviaire et en construisant des villes bien faites qui minimisent les distances et évitent le recours à la voiture individuelle. Les systèmes logistiques seront entièrement automatisés comme dans cette vidéo : 

https://www.youtube.com/watch?v=4DKrcpa8Z_E

On en finirait aussi avec des pratiques obsolètes d’entreprises comme La Poste. A l’ère du digital et de la blockchain, il est ridicule de devoir encore signer des documents papiers ou d’envoyer des recommandés. Internet sera gratuit et sera déclaré comme un droit fondamental pour tout citoyen. Le fait de rendre l’internet gratuit évitera aussi l’accumulation de boîtiers wifi redondants dans de nombreuses zones alors qu’il y aurait assez de bande passante en en mettant moins en commun. Ceci permettra de diminuer nos expositions aux ondes électromagnétiques. D’ailleurs, il existe des technologies prometteuses comme le LIFI qui utiliserait la lumière plutôt que le WIFI pour transmettre les informations.

En France, fin 2017 le secteur du transport employait 1,4 millions de travailleurs dans le transport et l’entreposage. Dans une EBR, la quasi-totalité de ces métiers  pourraient être automatisés ou deviendraient inutiles avec la production locale.