Comment seront distribuées les ressources?

Dans le stade final de l’EBR, toutes les ressources naturelles de la Terre seront déclarées héritage commun de l’humanité. Elles appartiendront à tous et ne pourront pas être détenues par des groupes privés, ce qui constituerait une spoliation. La gestion des ressources doit être faite dans un souci de bien commun et non privé.
Les scientifiques entreprendront en premier lieu un grand recensement de toutes les ressources que nous possédons sur Terre. Quelles sont nos ressources en bois, en blé, en métaux, en énergie, etc., ainsi que leurs capacités de renouvellement. On utilisera jamais une ressource au-delà de sa capacité de renouvellement annuelle, car l’aspect fondamental de l’EBR est le respect de ce que nous avons de plus précieux, notre planète. Ainsi, on ne coupera jamais plus de bois que l’on plantera d’arbres chaque année ou on privilégiera le chanvre au coton si sa culture est plus renouvelable. 
Toutes ces ressources seront suivies grâce à des systèmes de capteurs qui nous permettent de les gérer de manière optimale, en temps réel, faisant de la Terre un organisme interconnecté à l’image du corps humain. Ainsi, on saura toujours de quelles réserves d’eau potable nous disposons, on pourra piloter l’intermittence des énergies éoliennes, ou adapter la production de nourriture dans nos fermes verticales en fonction de la demande de la population.

Dans un second temps on entreprendra un recensement des besoins de la population. Il pourra s’agir de nourriture, de logements, d’infrastructures commes des hôpitaux, des usines, des écoles, des objets pour les bibliothèques de prêt d’objets, etc.

La gestion des ressources naturelles en fonction des besoins de la société sera conduite de la manière la plus optimale possible, indépendamment de décisions humaines, et donc de manière désintéressée, via de grandes plateformes cybernétiques dématérialisées. Certaines seront connectées entre elles de manière locale, d’autres de manière globale, suivant le type de ressources à distribuer. Grâce à des algorithmes logistiques, à des calculs d’optimisation, et à la puissance de calcul dont nous disposons, les ressources seront toujours allouées de la manière la plus efficiente possible, ce qu’aucun être humain ne serait capable de faire, car il ne serait pas capable de maîtriser autant de variables à la fois. Par exemple, le système calculera combien d’eau doit être amenée aux fermes verticales en fonction de la demande en nourriture. Une usine saura combien de lits construire en fonction du nombre de personnes à accueillir dans un hôpital.

Un système informatique fiable surperformera toujours les humains dans ce domaine. Ce système pourra calculer les circuits de production les plus courts, ajuster la production des usines en fonction de la demande et éviter toute pénurie, la ralentir quand elle baisse pour éviter tout gaspillage. Ces usines seront toutes interconnectées pour travailler en harmonie et éviter la production de doublons. Les usines et les lieux d’extraction des ressources seront toujours construits aux endroits qui permettent aux circuits d’approvisionnement d’être les plus courts possibles afin d’éviter les gaspillages d’énergie. Par exemple, la nourriture que vous consommerez sera toujours locale, et vous n’aurez pas à la faire venir d’un autre pays. Vos vêtements seront produits dans les usines locales et ne viendront plus de Chine. Les usines pharmaceutiques seront proches des hôpitaux, les usines de traitement des poissons seront directement sur les navires pour garder le produit le plus frais…

Imaginez les économies faramineuses d’énergie et de ressources que nous ferions grâce à ce système, la liste des améliorations est inimaginable… Avec un tel modèle nous pourrions parfaitement vivre avec un haut niveau de vie, encore plus haut que le niveau actuel. Nous n’aurions pas à craindre pour la destruction de notre planète, avec des circuits énergétiques qui seraient de surcroît 100% renouvelables. Nous n’aurions pas à revenir à un mode de vie Amish, où nous irions laver notre linge à la rivière et où nous nous éclairerions à la bougie.

Mais qu’est ce qui garantira la sécurité et la fiabilité de ce système cybernétique? Comment peut-on être sûr qu’il ne peut pas être hacké ou détourné au profit de quelques-uns? Il est important que les gens qui craignent cela et cherchent à défendre le capitalisme se rendent compte que les ressources sont justement déjà détournées et spoliées dans le système actuel. Mais dans une EBR nous mettons en place un système qui sera justement inviolable grâce à un code open source et à la technologie blockchain ou encore appelé Grand livre distribué. Le fait que le code soit open source permet à toutes les personnes qui le souhaitent de pouvoir vérifier l’algorithme et que celui-ci ne soit pas détourné par un petit groupe de personnes qui le possèderait.
Des comités d’experts et des comités citoyens indépendants seraient chargés de cette vérification. Ensuite la technologie blockchain s’articule sur une sorte de grand livre de compte informatisé et distribué à travers un réseau. Elle est complètement décentralisée, c’est-à-dire qu’elle est répartie entre tous les utilisateurs de la technologie, et personne n’en a le plein contrôle individuel. Elle appartient à la fois à tout le monde et à personne. Grâce à son caractère décentralisé, la blockchain permet de s’assurer de l’intégrité et de l’historique des mouvements des ressources.

On l’utilise déjà aujourd’hui pour les crypto-monnaies, l’enregistrement et le suivi des dons caritatifs, les bases de données médicales, la gestion des approvisionnements, ou encore des registres cadastraux et la sécurité de transactions financières.

En plus de sa très grande sécurité et fiabilité, on pourra ajouter plusieurs autres niveaux de sécurité au niveau local, par exemple des systèmes d’alertes et de blocages dans les centres de distribution des ressources locaux au cas où une ressource chercherait à être détournée, ce qui n’arriverait de toute façon pas avec un premier niveau de sécurité exceptionnel. Enfin les systèmes informatiques seraient indépendants les uns des autres quand c’est utile, ce qui multiplie les points de sécurité. Par exemple, le système de distribution de nourriture n’aurait pas à être mis en relation avec le système d’extraction du fer. Le système de gestion de l’intermittence des éoliennes d’une ville n’aurait pas à être mis en relation avec un le système qui gère le nombre de vélibs à emprunter. Il n’y aurait pas donc un seul grand système informatique capable de tout gérer qu’il faudrait hacker pour pouvoir contrôler le monde, mais il faudrait hacker des millions de systèmes inviolables à travers le monde avec des mesures de sécurité physiques complémentaires sur place.

Ce système est donc d’une fiabilité sans pareil. Mais si on peut rassurer un poisson qui a déjà des branchies en lui fournissant une bouteille d’oxygène pour respirer sous l’eau, cela ne fera de toute façon pas de mal. Qui peut le plus peut le moins, et les mesures de sécurité drastiques permettront de garantir une adhésion du grand public à ce système qui serait le plus efficace pour sauver notre planète et la gérer intelligemment. Car ceux qui craignent pour la sécurité de notre monde ne devraient pas oublier que notre monde est déjà bien plus menacé par le système actuel

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